Stress, usure professionnelle, burn-out …

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– difficile de faire reconnaître un accident de service car de nombreux salariés ont tendance à se satisfaire d’un simple arrêt maladie rédigé par leur médecin traitant. Or, il faut savoir que dans ce cas, l’agent est doublement pénalisé puisqu’au-delà de la non-reconnaissance de l’imputabilité au travail, il subit un décompte d’1/140ème par jour d’absence sur sa prime au même titre que si son arrêt était lié à un symptôme grippal ! Un comble …

– pour la maladie professionnelle, le parcours est encore plus ardu car la Sécurité Sociale n’accepte de la prendre en compte que si la maladie justifie une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien direct et essentiel avec le travail est reconnu !

La CGT demande une sérieuse prise en compte par le gouvernement de ces risques psychosociaux d’autant que certaines pressions sont aujourd’hui exercées par les employeurs sur les médecins pour que les certificats médicaux ne mentionnent plus le lien entre la maladie et le travail ! De nombreux médecins ont d’ailleurs fait l’objet de plaintes devant leur Conseil de l’Ordre pour avoir « osé » insinuer que le travail pouvait être nuisible.

La CGT demande qu’au CPN, il soit tenu compte des impacts du management et de l’organisation du travail sur la santé des agents.
Pour ce faire, nous demandons que les avis du CHSCT (interlocuteur privilégié) soient plus entendus et que la Psychologue du travail soit associée à toute conduite de projet, notamment autour de l’impact sur la santé des agents de chaque modification organisationnelle.