ENNOV Un nouveau logiciel de gestion des événements indésirables arrive au CPN

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Pour rappel, la mise en œuvre de COVIRIS avait provoqué de la part de notre organisation syndicale de multiples critiques :
– outil de délation
– centralisation des informations par la Direction sans retour vers les membres du CHSCT
– absences de suites données aux déclarations des agents
– impossibilité de travailler faute d’indicateurs exploitables (actes de violence, ….)
 
Ce nouveau groupe de travail a donc été pour la CGT l’occasion de réaffirmer qu’il n’était pas question de poursuivre sur les bases antérieures.
A titre d’information, COVIRIS = 350 déclarations par an pour seulement 1/3 de suites données !


Un outil de gestion des risques est certes préconisé par le Code de la Santé Publique mais encore faudrait-il que cela se fasse dans le cadre d’une démarche globale de prévention de l’ensemble des risques (professionnels et patients) !

La CGT a refusé clairement que l’on ne travaille qu’à protéger la Direction de tout risque juridique.

Il faut aussi que les agents puissent s’exprimer sans crainte et qu’un lien étroit se tisse avec le CHSCT, seule instance reconnue dans ce domaine en matière de prévention (santé, hygiène, sécurité, conditions de travail, ….)
 
Pour ce faire, la CGT a demandé et obtenu que tout signalement (défini sur une liste d’items) soit désormais communiqué aux représentants des personnels pour analyse.
C’est un premier pas que nous estimons favorable (même si la CGT aurait préféré que les organisations syndicales soient associées en amont à la rédaction du cahier des charges et au choix du logiciel).


Reste ensuite à voir si la Direction, après des années de blocage, souhaitera s’inscrire concrètement dans la mise en œuvre d’actions correctrices.

Et sur ce point, il reste encore du chemin à parcourir … !