COMPTE RENDU CGT COMMISSION DE FORMATION DU 2 FEVRIER 2011

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1°) les masters :
 
Dans le cadre de la réforme LMD, la Commission évoque la quasi-obligation faite aux cadres de santé de s’inscrire dans le dispositif de master M1/M2 pour pouvoir accéder au grade de cadre supérieur de santé.
La validation des acquis professionnels permettra aux cadres en poste d’obtenir une équivalence M1.
Les candidats au M2 doivent actuellement s’inscrire dans le dispositif de Congé de Formation Professionnelle (CFP)
Or, le M2 a un impact sur la prime de service, un coût pédagogique de 4 000 € et un impact sur le temps de travail de 30 jours minimum.
 
Compte tenu de l’exigence institutionnelle, le Directeur des Soins propose de glisser l’accès au master pour les cadres dans le plan de formation continue afin de considérer ce temps comme du temps de travail et ainsi éviter toute notion de perte de salaire.
 
Les débats portent ensuite sur l’extension du dispositif master aux autres catégories professionnelles.
 
Pour la Direction des Soins, l’évolution du métier nécessite en effet un niveau de compétences accru : le master va devenir petit à petit incontournable et permettra de favoriser la mobilité et la reconnaissance des personnels. De plus, les infirmiers sont concernés notamment au niveau coopération avec le libéral afin de compenser la démographie médicale.
 
La CFDT et FO proposent de rendre le master accessibles à tous, y compris aux administratifs et techniques.
 
A ce sujet, la CGT rappelle qu’étant favorable à la promotion et à l’épanouissement professionnel des agents, elle tient néanmoins à apporter un sérieux bémol : aucune reconnaissance statutaire n’est actuellement prévue pour les détenteurs d’un master !
 
Le DRH confirme qu’il ne faudrait pas effectivement créer de déception à ce stade. Il propose d’expérimenter dans un premier temps sur la filière hospitalisation du Pôle du Grand Nancy.
 
2°) les objectifs institutionnels :
 
Rien de bien nouveau sous le soleil, ces objectifs découlant du formatage de la politique gouvernementale, le CPN se contente de les décliner.
 
La CGT, appuyée par la CFDT, se pose des questions sur l’action « favoriser la communication » et dénonce l’absence au CPN d’espaces pour échanger entre professionnels, le peu de réunions d’expression, la suppression des conseils de pôle, …..
 
La CGT demande aussi des comptes sur l’audit lancé par la Direction sur la communication au CPN et confiée au cabinet IVOIRE CONSEIL.
La direction répond que l’exploitation est en cours et qu’elle nous tiendra au courant prochainement.