CME du 25 janvier 2024 Le compte rendu CGT

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Présents : les Docteurs Saad, Martin, Body Lawson, Ligier, Georget, Schwan, Fauve, Haling, Loparelli, Dugny, Dobre, Bisch, Kabuth, Laprevote / Pour la Direction :  M.Pecker, Mme Roth, M.Mangeonjean, Mme Seurot, Mme Meunier et Dr L’huillier.

Rencontre entre le CPN et SOS médecins pour un point sur le partenariat qui reste d’actualité malgré la poursuite du mouvement de contestation se manifestant par une « grève » sur les horaires de jour. En dehors de ces horaires (de 20h à 8h et le samedi à partir de midi), ils restent disponibles pour la réalisation de certificats (certificat initiaux, décès) et intervention d’urgence relative sur la MAS.

Intervention de l’UMPS pour les résidents de la MAS : 0.5 ETP médical serait dédié sans convention réelle, à suivre.

Point d’avancement du CAC : le CPN serait la première orientation post urgence (SAU) devant l’UPUP !!! Entre 2021 et 2022, on note une très nette augmentation de la fréquentation de l’UAUP et donc une diminution de la durée de séjour, passant de 38 à 30h en moyenne, la capacité d’accueil n’ayant pas évolué… (Petite info en passant, l’Unité d’Accueil des Urgences Psychiatriques qui devait passer de 8 à 12 lits en migrant sur le plateau de Brabois se verra en réalité dotée de seulement 8 lits adultes et 4 de pédopsychiatrie…)

Pour revenir sur le CAC, l’exemple retenu pour l’organisation au CPN sera celui de Lille et de son Pr Vaiva Guillaume, accueillant un maximum de 12 patients. Un premier jet de plan investissant l’étage de la structure actuelle de l’Unité D semble coller aux 12 places du fait du réaménagement de 10 chambres (5 lits pour en faire des bureaux, 2 pour salle TV, 2 pour salle de réunion et une pour rapatrier le bureau de la cadre) ne laissant que 12 chambres.

L’équipe paramédicale ne subirait aucun changement (effectifs et compétences) et collerait également au taux d’encadrement de la structure nordiste. Les « petits » travaux pourraient débuter en juin 2024 alors qu’une restitution finale serait envisagée pour juin 2025 (possibilité d’accueillir les patients pendant les travaux).

Travail en cours pour les astreintes médicales puisque le PGN refuse d’assumer seul cette responsabilité du fait de la sortie de la structure de ce pôle. Si l’utilité du projet est saluée, le président de CME « regrette » les 25 ans de retard en comparaison de l’agglomération lilloise, alors que les urgences psychiatriques de Nancy possèdent une des plus grosses files actives. Ironie, c’est le Pr Schwan, chef de pôle du PGN qui verbalise son inquiétude de la « fermeture » de 22 lits d’HC et donc du sort des patients actuellement accueillis… S’appuyant sur une projection commandée au DIM, le PGN ne pourrait se passer que de 3.5 lits.

Tie break tendu entre les deux anciens collaborateurs, « têtes de série n°1 et 2 du PGN », laissant échapper quelques informations surprenantes…

Selon le chef de pôle du PGN, son ancien chef du département HC (Pr Laprevote) avait pourtant soulevé un manque de lits sur le PGN (et notamment d’une unité) en 2022, propos corrigés immédiatement par l’intéressé qui précise qu’il évoquait la nécessité d’une unité de soins sous contrainte en plus sur l’établissement… ajoutant par ailleurs qu’à son sens, le nombre de lits paraissait suffisant mais qu’il serait préférable d’avoir 3 unités de 15 lits plutôt que 2 de 22 !!! Avis partagé par Dr Dugny qui réaffirme l’évidence qu’on soigne mieux dans des unités à taille humaine.

Enfin, un point d’information sur les directives anticipées par M. Klis, médiateur de santé pair à la cellule qualité : il ne s’agit ni d’une obligation réglementaire ni d’un droit, en l’absence de législation, le CPN serait donc pionnier et enfin innovant… il s’agit en réalité d’un critère (n°1.1-14) pour la prochaine certification (HAS).

Gros travail de communication à prévoir pour les équipes soignantes car le terme est trompeur… il s’agit de réaliser un plan de « prévention » des situations d’agitation psychomotrice, d’agressivité, de crise… il ne s’agit donc pas de fin de vie. Pour la CGT, il aurait été prudent d’informer et de former des référents dans chaque unité de soins avant de faire figurer cette notion sur la fiche de désignation de la personne de confiance…

Restent à définir dans quel cadre : à quel moment (hospitalisation, CMP …), qui (aide-soignant, infirmier, psychiatre, référent…). ?

Présentation de l’outil « myGPS » développé par Psycom avec le soutien de l’Unafam et Santé Publique France), pour la rédaction de ces directives, seul ou accompagné.