CATEGORIE C Tu parles d’un cadeau !

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La CGT tient à rappeler que cette promesse est bien loin d’être le cadeau attendu par des professionnels qui flirtent bien souvent avec le SMIC en début de carrière et qui se retrouvent en fin de carrière avec des pensions de retraite misérables.
 
Le gouvernement SARKOZY avait déjà promis monts et merveilles lors du reclassement de novembre 2006 qui avait entraîné de nombreuses désillusions notamment du côté reprise d’ancienneté.
Aujourd’hui, François HOLLANDE se veut rassurant : des négociations auront lieu en 2014 pour réexaminer la situation de la catégorie C mais sur quelles bases … mystère !
 
La CGT appelle les agents à se mobiliser massivement notamment le 15 juin prochain, date de grande mobilisation nationale à PARIS pour faire bouger le gouvernement et lui faire prendre conscience des attentes énormes des agents de la fonction publique hospitalière.
 
Pour étayer nos propos et susciter la réflexion, la CGT du CPN vous invite à prendre connaissance de la dernière enquête de l’INSEE rendue le 6 mars 2013. 
 
Selon l’enquête annuelle “Emploi et salaires” de l’Insee, une part croissante de fonctionnaires est “déclassée”, c’est-à-dire titulaire d’un diplôme supérieur au niveau requis pour leur poste.
 
L’Insee précise : “39 % des bacheliers entrés avant 1980 (dans la fonction publique) occupaient un premier poste de niveau B. Depuis 2000, seuls 16 % des bacheliers entrent sur un poste de catégorie B.” Plus de 80 % des emplois de catégorie B sont désormais occupés en premier poste par des agents diplômés du supérieur, ce qui a entraîné depuis vingt ans un véritable jeu de dominos. Ces diplômés du supérieur (licence, master…) ont repoussé les titulaires du baccalauréat, voire même d’un bac + 2, vers les postes de catégorie C, jusqu’alors accessibles à partir du brevet des collèges.
 
On en voit les conséquences au CPN sur de nombreux postes notamment les A.M.A. (ex-secrétaires médicales) remplacées par des adjoints administratifs bien souvent diplômées au-delà de ce que les statuts de la FPH prévoient.
Et que dire des glissements de tâches qui voient de nombreux collègues assumer actuellement des missions relevant antérieurement de la catégorie B et pour lesquels la Direction n’a d’autre argument que de considérer que c’est valorisant pour eux !
 
De là à engendrer un vaste mouvement de résignation chez nos collègues, il n’y a qu’un pas qu’il ne faudrait pas franchir …