8 octobre 2015 motion CGT à l’ARS

107

  • fermeture des lits (depuis 2005, le CPN a perdu 85 lits dont 15 lors du transfert du G06 et 30 annoncés à l’occasion de la fusion en 2016 du G07 avec le G03), 
  • la baisse des lits dans l’intra crée une surcharge de travail dans l’ambulatoire sans affectation des moyens promis et pourtant nécessaires à ces prises en charge nouvelles, la Réhabilitation subit des conditions de travail dégradées et les ASE se voient enjointes d’accélérer les sorties de patients, 
  • dégradation des conditions de travail (rappels à domicile, doublements de postes, travail en effectif de grève voire en poste isolé, …), 
  • manque d’effectif soignant et notamment médical (fuite des psychiatres accélérée ces derniers mois devant l’absence d’écoute et l’incohérence des projets qu’on leur demande de porter), démotivation, …, 
  • augmentation des actes de violence contre les agents (91 AT en 2014) et des signalements d’événements indésirables sur ENNOV sans réelle réponse appropriée de la part de notre direction, 
  • dialogue stérile avec une direction d’établissement qui se contente d’appliquer les directives des tutelles et d’appliquer une stratégie d’occupation des représentants syndicaux en les noyant dans une multitude de réunions vides de sens, 
  • risques psychosociaux majorés et appuyés par les résultats catastrophiques d’un questionnaire diffusé aux agents CPN fin 2014, 
  • dégradation de la qualité des prises en charge (surnuméraire régulier au NBH, banalisation des isolements et des contentions, création de « chambres de retrait ou d’apaisement » pour seule réaction devant le manque de temps médical, ….                                               
A l’occasion de l’examen au Sénat du projet de loi de modernisation de notre système de santé (loi Santé de Marisol TOURAINE), la CGT du CPN, qui vous avez déjà fait part de ses inquiétudes le 25 juin dernier, entend réaffirmer son opposition à ce texte qui va immanquablement faire imploser le service public hospitalier.
 
Nous vous mettons en garde quant aux répercussions de cette politique sur l’offre publique de soins (notamment par le biais des futurs groupements hospitaliers de territoires qui vont accentuer les fermetures de services et de lits)
Ces manœuvres ne manqueront pas de susciter la convoitise du secteur privé creusant encore plus le fossé avec une médecine à 2 vitesses.
 
Nous vous demandons de faire remonter au Ministère nos revendications pour une autre politique de santé et attendons de vous une attention toute particulière aux difficultés de notre établissement.