Rencontre du 8 novembre 2016 avec l’ARS Les revendications de la CGT du CPN

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Les restructurations de services se multiplient, on ferme des lits et des structures du jour au lendemain sans nous proposer une visibilité suffisante sur les nouveaux projets.
Les professionnels en poste depuis des années voient leur investissement et leur expérience professionnelle niés et se sentent rejetés, ne trouvent plus de sens à leur travail !
On les affecte vers d’autres unités ou on les met en attente de poste sur un pool de suppléance pour jouer les bouche-trous.


L’absentéisme est toujours aussi important et des problèmes en personnels persistent en dépit de notre situation budgétaire « privilégiée » :
·         travail en effectif de grève, doublements de postes et rappels à domicile,
·         surnuméraires fréquents,
·         déclarations de violence en hausse depuis plusieurs années,
·         services ambulatoires débordés, obligés de faire parfois des tris chez les patients et de décaler des RDV, ou de renvoyer vers la médecine de ville et le libéral,
·         psychiatrie pénitentiaire sous tension, fonctionnement de l’UHSA qui questionne,
·         fermeture progressive de structures comme le Prisme et envoi des patients vers des MAS belges,
·         un management médical brusque et qui passe souvent à côté des préoccupations réelles des agents du fait d’un temps de présence dans les services plus que restreint,
·         l’absence de plan de prévention des RPS contrairement aux exigences ministérielles fixant le cap du 31/12/2015 comme date butoir, ….

Côté budgétaire, les premiers effets inquiétants sont déjà là 
:
·           coupe d’1 million d’euros dans notre budget,
·           suppression autoritaire par le CHU de plus de 150 000 € correspondants au financement de 4 postes de psychiatrie de liaison,
·           projet d’externalisation de la crèche du CPN, ….
 
Dans ce cadre, la mise en place des GHT dans une opacité totale n’est pas pour rassurer les agents d’autant que les mutualisations de moyens et de services vont encore s’accentuer.
 
La CGT du CPN demande un moratoire sur les fermetures de lits et de structures et une étude sérieuse des besoins des patients en termes d’hospitalisation mais aussi d’accessibilité aux structures ambulatoires.
La CGT du CPN demande à ce que les budgets actuels soient a minima maintenus voire renforcés pour permettre aux professionnels de travailler en nombre et en sécurité.
La CGT du CPN demande à ce que l’ARS remonte au Ministère nos exigences fortes d’une autre loi pour l’Hôpital Public avec reconnaissance de la spécificité de la psychiatrie publique et de ses personnels.