LA SAIGNEE CONTINUE A L’HOPITAL PUBLIC 45.000 emplois en moins en 3 ans !

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Les chiffrent parlent d’eux-mêmes : en 2009 plus de 10.000 suppression de postes confirmées et les projections pour 2010 et 2011 aboutissent à près de 45 000 emplois disparus en 3 ans.
Une fois de plus, le gouvernement est pris en flagrant délit de mensonge. Alors que le président et les différents ministres de la santé nous ont serinés à satiété que les hôpitaux ne seraient pas touchés par la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réalité est bien différente.
Réalité qui est aggravée par l’augmentation brutale des départs en retraite des personnels pouvant encore bénéficier du départ anticipé pour les mères de trois enfants.
 
Les personnels hospitaliers sont à bout. Les situations d’épuisement au travail se multiplient, les arrêts de maladie augmentent, de plus en plus nombreux sont ceux qui souhaitent abandonner le métier. Alors que les besoins augmentent, que le vieillissement de la population nécessite plus que jamais un système de santé performant, le gouvernement est en train d’organiser la casse du service public hospitalier en l’étouffant financièrement.
 
L’argent existe pour financer les services publics, notamment celui de la santé.
Aujourd’hui les hôpitaux publics ont besoin d’environ 1,5 milliards d’euros pour combler les « déficits » et rétablir leur situation financière. Cela représente à peine 20 % des bénéfices du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis. Alors que des études montrent que ce groupe fait partie de ceux qui échappent largement à l’impôt sur les sociétés, cela représente un véritable scandale !
 
La Fédération CGT de la santé et de l’action sociale ne les laissera pas faire. Dans le cadre de la campagne confédérale de défense des services publics, elle va prendre toute sa place pour organiser la riposte à ces mauvais coups.
 
Montreuil, le 7 Juillet 2011