21 NOVEMBRE 2013 Motion déposée par la CGT lors de la manifestation à l’ARS

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– le manque chronique de personnels engendrant rappels à domicile, doublements de postes, dépassement de la durée maximale journalière de travail, suppression des congés, …

– les prises en charges dégradées qui en découlent et réduisent le soignant à un simple rôle de "garde-fous",

– les tentatives de généraliser le travail en 12 heures et la création de postes de journées à horaires variables pour le futur NBH,

– une organisation du travail génératrice de risques psychosociaux, de burn-out, de T.M.S., d’accidents de travail et d’arrêt maladie, de violences à agent, ….

– une banalisation des glissements de tâches (postes d’A.M.A transformés en poste d’adjoints administratifs, soignants effectuant les entretiens de 1ère intention pour palier l’absence de temps médical,…)

– des conduites de projets "vitrines" tels que l’UHSA ou le NBH menées sans tenir compte de l’expérience professionnelle des agents ni des avis réglementaires émis par les instances,

– des fermetures de lits et réorganisation de services néfastes tant pour la population que pour les agents qui subissent une baisse des effectifs mais doivent assumer les prises en charge les plus lourdes (Archambault : fermeture de 5 lits en psycho-gériatrie, PRISME : fermeture de la moitié des lits pour les polyhandicapés, …)

– un projet médical construit principalement autour de la réduction des dépenses de santé et de la durée moyenne de séjour qui prône la fermeture de lits d’hospitalisation au profit d’alternatives à l’hospitalisation et au recours à l’ambulatoire (60% désormais contre 40 auparavant au CPN sans structure nouvelle ni moyens supplémentaires),

– un déficit organisé sciemment par l’ARS qui prélève en 2013, 900 000 € au CPN pourtant en excédent à fin 2012,

– un management qui se moque ouvertement des avis exprimés par les personnels et leurs représentants, qui passe en force sur les droits et prérogatives des instances,

– une privatisation des services logistiques pour un retour pas à la hauteur de l’argent public englouti (bio-nettoyage pour 3 000 000 € par an, blanchisserie confiée à l’OHS, activités des ateliers menuiserie-peinture-maçonnerie confiées à des entreprises extérieures, …) et une volonté de poursuivre cette logique libérale sans aucune évaluation ni audit,

– l’absence de reconnaissance salariale (gel de la note, baisse des ratios pour avancement de grade, revalorisation indigne pour la catégorie C, …)

– l’absence de reconnaissance de la pénibilité de nos professions empêchant tout départ anticipé à la retraite,

– un ordre infirmier qui perdure avec l’aide de l’Etat alors qu’il est massivement rejeté par les professionnels.