SANTE AU TRAVAIL ET GESTION DES RISQUES AU CPN

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En 1er lieu, il convient de baser nos réflexions sur les actions encore à mener à ce jour.
          sur le plan des risques psychosociaux :
Il semble indispensable de rappeler que l’absence d’actions satisfaisantes de la part de la Direction a conduit le CHSCT à confier une expertise au cabinet EMERGENCES.
Une restitution en CHSCT et devant les personnels a été réalisée le 21 janvier 2011 (cf notre compte-rendu)
Depuis, la CGT, porteuse de propositions, a souhaité prendre l’initiative en provoquant le 22 mars une assemblée générale des salariés assortie d’un préavis de grève, afin d’élaborer ensemble des propositions concrètes pour créer le mieux-vivre au travail !
 
          sur le plan des risques chimiques :
La CGT dénonce la lenteur voire le peu de sérieux avec lequel la Cellule Gestion des Risques semble appréhender ce facteur.
Pour rappel, suite à un accident du travail en 2006, les représentants CGT au CHSCT avaient obtenu l’engagement de la Direction de recenser les produits dangereux présents au CPN de manière à disposer rapidement d’un fichier à transmettre au Centre Anti-Poison, en cas d’accident.
En dépit de trop nombreuses relances de la CGT, ce dossier est toujours en cours au niveau de la Direction de la Qualité – Gestion des Risques !
La CGT avait également demandé à la Médecine du Travail d’assurer un suivi sur l’exposition des agents aux produits cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques : où en est-on ?
Pourtant, le gouvernement préconise de mettre en place des études sur la qualité de l’air afin de bannir les dangers liés au formaldéhyde, benzène et dioxyde de carbone dans les locaux publics, en commençant par les écoles et les Crèches : à méditer …
On voit bien que de nombreuses réflexions initiées en ce domaine par la CGT doivent être approfondies sérieusement par la Direction.
 
          en matière de prévention de la violence :
Devant la montée du tout sécuritaire, du déficit de personnel paramédical et médical, la CGT, depuis plusieurs années fait des propositions pour améliorer la prise en charge des HO détenus et ainsi faire baisser la violence.
Plus récemment, les personnels de l’Unité 1, victimes de violence, ont demandé un CHSCT extraordinaire pour mettre en place des mesures correctrices de nature à préserver leur intégrité physique et psychique.
Lors de ce CHSCT du 21 février 2011, les agents de l’Unité 1 ont pu apprécier avec quels dédain et agressivité, le responsable de pôle a refusé tout dialogue.
Si la CGT condamne cette attitude, elle n’en fait pas une généralité.
 
Si le bilan de la Direction est en deçà de nos attentes, la CGT maintient son cap et ne se décourage pas.
Ensemble, nous pensons concrètement pouvoir construire le « bien-vivre » au travail !
Consolidons le dialogue pour mettre en place une politique efficace et pragmatique de prévention des risques professionnels.