Mobilisation contre la loi Travail Tout le contraire de l’essouflement

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Aujourd’hui, le mouvement ne cesse de s’élargir à de nouvelles professions telles les salariés de la restauration scolaire de Lyon.

A Paris la mobilisation ne décroit pas non plus, 60 000 manifestants, même si une fois de plus des dysfonctionnements notoires dans les consignes données aux forces de l’ordre se sont avérées. En effet, sans même en avoir été prévenue, des chemins d’accès à la place de la bastille ont été interdit à nombre de camionnette avec ballons de structures, mais pire, il en a été de même pour les manifestants à pieds. Pour ceux qui ont pu accéder, une fouille au corps quasi au sens propre du terme était pratiquée, un tel zèle ne peut qu’interroger.

Qu’à cela ne tienne, à Paris comme ailleurs, la détermination reste. La loi travail est toujours rejetée par 70% de la population et la mobilisation est partagée et soutenue par 62%.

Le gouvernement ne peut rester sans considération face à cette réalité, ce même gouvernement qui ne cesse d’évoquer le respect de la démocratie, parole du président de la république lundi à propos du référendum en Angleterre, dixit « il faut savoir entendre la voix des peuples », la CGT est pleinement d’accord, charge aux pouvoirs en place d’assumer leurs responsabilités.

La rencontre de demain avec le Premier Ministre et la Ministre du travail en est l’occasion.

L‘intersyndicale FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL à d’ores et déjà programmée une nouvelle journée de grève et de manifestation le 5 juillet, jour d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale. La loi travail est et restera inacceptable, la CGT y est opposée et exige la suspension des débats parlementaires et la suppression des articles qui en sont la colonne vertébrale au profit d’une véritable négociation de loi de progrès social.

Montreuil le 28 juin 2016.