Elections CSIRMT Nouvel élan ou chronique d’une mort annoncée

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Quelques éléments sont édifiants !

  • un nombre de candidats insuffisant au regard des sièges à pourvoir
  • peu de membres sortants désireux de poursuivre l’expérience
  • un taux de participation à 20 % (là où les élections professionnelles tant décriées flirtent avec les 50%)
  • quasiment 50% de « votes » classés NULS …(avec des modalités plus que floues et variables en fonction des circonstances et des attentes …)
  • au final, 55 personnes « élues » par une centaine de leurs pairs (sur 1000 "électeurs "possibles)

Trop souvent par le passé, la Direction a utilisé la CSIRMT pour justifier l’adhésion des professionnels à tel ou tel projet.
Des élus CSIRMT (également syndiqués CGT) avait pourtant tenté, dès 2012, d’apporter quelques pistes pour améliorer le fonctionnement de cette instance relativement nouvelle (voir gazettes n° 19 et n°23) notamment : 

  • diffuser des comptes-rendus aux agents.
  • mettre en place un fonctionnement démocratique proche de celui des autres instances telles que le CTE ou le CHSCT 
  • un réel temps de préparation sur le temps de travail des élus à la CSIRMT pour leur permettre de prendre connaissance des dossiers et d’échanger avec leurs collègues avant d’émettre un avis. 

Aujourd’hui, force est de constater que nos tentatives ont été vaines et que la Direction des Soins a choisi de réduire cette commission à une simple réunion d’information au cours de laquelle les personnes présentes ne seront malheureusement pas mises dans des conditions leur permettant d’avoir ce rôle de représentants de leurs pairs, comme le souhaitait la loi créant la CSIRMT.

Nous souhaitons donc bonne chance à cette nouvelle CSIRMT pour créer les conditions d’un réel changement par rapport aux pratiques antérieures.

Changement d’autant plus nécessaire que le dialogue social dans notre hôpital est fortement dégradé et que la perspective d’un futur GHT ne leur laissera que peu de temps avant qu’une CSIRMT de groupement ne soit mise en place …

A chacun de juger !