Conseil de surveillance du 27 juin 2019 Le compte rendu de la CGT du CPN

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Vente de Médreville à deux particuliers de Nancy pour 800 000 euros :
 
De mémoire de conseil de surveillance, il est rare que le Directeur soit mis dans l’embarras. Pourtant, à l’évocation de la vente immobilière de notre regretté CMP de proximité, le Directeur du CAPS s’indigne que son offre pour acquérir ce bien n’est pas été examinée.
En effet d’après ce dernier, il en avait fait état directement à Monsieur BAROU en présence de la Directrice des Affaires Financières du CPN.
Il en a expliqué ses raisons : le projet de créer une structure de soins complète pour personnes âgées dépendantes souffrant de problèmes psychiques, à hauteur de 10 places au début avec l’ambition d’agrandir la structure en exploitant le terrain disponible.
Face à cette information, le Directeur, un peu tendu, répondra qu’il n’a jamais reçu d’offre de la part du CAPS, ce à quoi le Directeur du CAPS s’inscrira de nouveau en faux.
 
Le représentant CGT a réaffirmé que dans tous les cas, le CMP Médreville n’aurait jamais dû être vendu au regard des conséquences dramatiques actuelles sur le CMP Jacquard, d’une part et ajouté qu’il s’étonnait du revirement de politique de l’établissement. En effet après avoir vanté les mérites d’un partenariat psy publique-médico social, on découvre effarés le choix de la Direction du CPN de préférer vendre ce bien à deux infirmiers libéraux de Nancy qu’à une structure de soins !!!
 
Bref, après des débats tendus, la salle vote :
2 voix contre : CGT et le Directeur du CAPS
3 abstentions : CFDT, Espoir 54, Dr Beau .
4 pour : Madame Silvestri (Présidente), Monsieur Garzon (certainement titulaire d’un mandat de la CSIRMT qui a dû débattre de ce sujet …ou pas !), Dr Laruelle et l’UNAFAM.
 
Paiement des chambres individuelles :
 
Encore une belle avancée sociale : sans prescription médicale qui justifie la nécessité de bénéficier d’une chambre seule, le patient paiera désormais via sa mutuelle 35 euros par jour.
Dossier non maitrisé par la Direction puisque personne ne saura expliquer au Conseil de Surveillance comment recueillir au plus juste les informations sur les patients, ce qui laisse place à des dérives certaines.
Les patients sous contrainte seront aussi soumis à ce régime « humain ».
Non seulement, le patient ne choisit pas mais en plus, il paye. Vive le nouveau service public hospitalier géré comme une entreprise !
 
Après une légère indignation feutrée de la part de certains, cette info passera comme on étend du pesticide sur un champ de blé. Tout le monde sait que c’est pourri mais on y va quand même ! Quoi de plus normal dans cet établissement … Triste à en pleurer !