CME du 9 mars 2017 Compte rendu de la CGT du CPN

99

Affaires générales : Rattachement de l’addictologie :
Depuis 2 ans dans les perspectives : transfert d’activité dans son ensemble sans forcément transfert de locaux. Le budget de l’addictologie sera ainsi annexé à celui du CPN.
Avec cette décision, les 10 lits de l’intra hospitalier sur Brabois gérés par le Professeur Paille prochainement en retraite seront ainsi fermés au profit de prises en charge ambulatoires et HJ pour plus d’attractivité. Le projet sera finalisé en urgence pour juin 2017, ce qui suivrait ainsi les préconisation de l’ARS dans le cadre du GHT 6 et 7 …
Le financement est assez nébuleux, l’addictologie financé selon la tristement célèbre T2A (Tarification à l’Activité) comme c’est le cas en MCO viendrait intégrer le budget CPN qui fonctionne encore aujourd’hui en DAF (Dotation Annuelle de Financement)
La CME ne se prononcera pas sur cet axe pourtant fondamental. C’est en effet l’entrée progressive de la T2A en psychiatrie !
La file-active de l’addicto représente 3 000 actes, l’équipe est composée de 40 agents sur le CSAPA et 10 au CHU. D’après le Directeur du CPN, aucune suppression de poste n’est envisagée.
Bien entendu comme pour le G06 et le G07, les suppressions ne seront pas visibles en première intention mais après quelques mois, le redimensionnement des équipes permettra au final un dégraissage en profondeur.  On attend de voir …
La CME vote à l’unanimité le projet, subjuguée.
 
Validation du protocole urgence vitale grave immédiate :
Le Dr Martin estime à plus d’une urgence vitale par semaine sur le CPN.
Il existe de grave carences logistiques dans les transmissions d’infos et de gestion technique de l’urgence. En cas d’appel, les médecins responsables de l’unité de soins ne sont pas toujours joignables ce qui pose problème.
 
Travaux de contractualisation interne – principes généraux d’organisation :
La CME va débattre pendant de longues minutes sur la terminologie à employer sur la gestion de l’hôpital, parlera t’on encore de secteur ou de service ?
A noter tout de même qu’un élément de la loi Santé est clairement réaffirmé au détour de cette CME : les chefs de pôle sont responsables du dimensionnement de leurs équipes de soins, du choix de leur personnel et des orientations de leurs services ! Voilà qui est clair !
Cela soulève quand même une question : à quoi vont servir les services DRH/DSO dans ce cadre, si ce n’est à accompagner la casse et les suppressions de postes ?