REVISION GENERALE DES POLITIQUES PUBLIQUES QUEL BILAN ?

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Le bilan à mi-chemin réalisé par le rapport met en lumière des résultats décevants, voire préoccupants. Le passage aux passeports biométriques et l’entrée en application du nouveau système d’immatriculation des véhicules auraient induit, dans un premier temps, une dégradation des délais de délivrance, sans permettre de dégager les gains de productivité attendus. Le « resserrement » du contrôle de légalité sur les actes les plus sensibles ou prioritaires (urbanisme et environnement, commande publique, compétences des différentes collectivités territoriales) ferait craindre une certaine insécurité juridique. Enfin, les mutualisations des fonctions support des préfectures ne s’accompagneraient que de résultats très limités en termes de gains de productivité.
Face à ce constat, le rapport s’interroge sur la méthode adoptée et les objectifs fixés dans le cadre de la RGPP. Il recommande de faire une pause dans l’application de la RGPP et de ne pas mettre en oeuvre les suppressions d’emplois restant à réaliser dans les préfectures.

La CGT espère que ce rapport servira à d’autres versants de la fonction publique durement touchés, à l’exemple de l’Education Nationale ou des hôpitaux.
On voit bien ici qu’une réforme aveuglément menée sur un axe uniquement budgétaire est incompatible avec la notion de qualité de notre service public et du service rendu aux usagers.
A bon entendeur ….