COMPTE RENDU CHSCT DU 10/03/10 RELATIF A L’UNITE 4

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–    Prise en compte de facteurs aggravants : consommation de stupéfiants par certains patients (le personnel se trouve désarmé face à ce problème)
–    Améliorer la configuration des locaux et le confort hôtelier (vétusté, promiscuité, chambres à 3 lits, éloignement par rapport au bureau infirmier et non-conformité de la chambre sécurisée et de la chambre d’isolement )
–    Demande d’effectifs supplémentaires pour assurer leurs missions
–    Demande de locaux pouvant permettre le fonctionnement régulier d’activités thérapeutiques et occupationnelles

Le personnel de l’Unité 4 a été particulièrement choqué par l’attitude et le manque de considération dont ont fait preuve la Direction, le chef de pôle et l’encadrement durant ce CHSCT :
–    la Direction remet en cause les compétences professionnelles en invoquant l’évolution des métiers, le besoin de rompre avec une vision passéiste et nostalgique de la profession,
–    la Direction ne prend pas en compte les difficultés vécues au quotidien par les agents en terme d’insécurité et de lourdeur des prises en charge,
–    la Direction valide le fonctionnement avec un effectif minimum de 3 + 1,
–    la Direction refuse d’entendre parler de besoins en effectifs supplémentaires mais appelle à retravailler sur le facteur organisationnel (développer la clinique, mettre en place des tables rondes, proposer des formations, …),
–    la Direction renvoie vers les constructions futures de l’UHSA, du NBH et appelle également à un groupe de travail afin de valider un cahier des charges pour mettre en conformité les chambres d’isolement.

La CGT condamne fermement les propos de la Direction, réaffirme aux agents de l’Unité 4 tout son soutien et mettra en œuvre toute action qui s’avérera nécessaire, pour faire aboutir rapidement les revendications légitimes ci-dessus énoncées.



COMPTE RENDU ET ANALYSE CGT DU CHSCT DU 25/03/2010 RELATIF AU SERVICE SECURITE

Les agents du service sécurité dénonçaient leurs difficultés en terme d’effectifs et la dégradation de leurs conditions de travail  provoquant une grande souffrance pour ces personnels.
   
La CGT tient d’abord à faire part de son plus grand étonnement quant au déroulement de ce CHSCT.
Le Directeur Adjoint chargé notamment de ce service, étant Président de séance, on peut se demander si ce CHSCT n’a pas été « escamoté » et si une réunion de service ne s’est finalement pas déroulée sous nos yeux en lieu et place d’une instance représentative du personnel.
En effet nous déplorons l’absence de Mr Directeur et de Mme la Directrice des ressources humaines qui auraient pu porter un regard plus objectif sur la situation.
Devant des chiffres très explicites – un doublement des interventions pour situations difficiles- la Direction n’a pas jugé bon de prime abord d’accorder le poste supplémentaire – initialement prévu courant 2011 – immédiatement.
Par ailleurs les 2 mois de retard pris sur le contrôle des extincteurs par manque de temps n’ont pas eu l’air d’interpeller la Direction qui s’est contentée de demander à ce que la charge de travail de ce service soit réévaluée.
En outre, la seule réponse apportée à l’explosion des interventions pour situations difficiles est selon la Direction de redéfinir les limites  soignants / service sécurité  ainsi que de revoir la justification des demandes émanant des médecins sur le recours au service Sécurité.
Enfin, il nous a semblé que le Mme le Médecin du Travail, en signalant qu’un personnel soumis à une situation extrême, doit pouvoir s’il le souhaite se mettre un peu en retrait, n’a pas eu l’écho nécessaire de la part de la Direction.

En bref, un CHSCT EXTRAORDINAIRE qui laisse le personnel sur sa faim – un président qui prend note mais ne décide de rien.

Pour la CGT, ce n’est que partie remise car ce n’est évidemment pas la Direction qui va solutionner les problèmes des agents du service Sécurité.