
Présents pour les médecins : Mme Crivelli, Mme Saad Saint-Gilles, M Fauvé, Mme Papuc, M Bisch, Mme Lamourette, M Body-Lawson (président), Mme Dugny, M Kabuth, Mme Maire Gury, Mme Dobre, M Laruelle et pour les internes : M Habay et Mme Tychyj
Pour la Direction : Dre L’Huillier (SPST), M Mangeonjean, Mme Leal, Mme Courot, Mme Roth, Mme Weber et Mme Meunier.
Pour la CSIRMT : absent / Pour le CSE : Stéphan Jacquot (CGT) Pour l’ARS : absent
Petit ordre du jour après l’annulation de la commission de mars dernier, seuls trois points pour information nous serons présentés par projection écran.
Restitution du groupe culture du CPN (Mme Weber)
Vision à double sens portée par ce groupe :
- Faire entrer la culture à l’hôpital et permettre à des usagers qui ne peuvent pas toujours sortir de bénéficier de diverses manifestations (Galerie photo, partenariat opéra de Lorraine, concerts et projet de visites virtuelles de musées et diffusion cinéma)
- Déstigmatiser l’hôpital psychiatrique et ouvrir son patrimoine aux riverains (architecture, exposition).
Mme Roth, directrice générale, nous apprend avoir régulièrement de vifs échanges afin que les manifestations culturelles soient généralistes et non asilaires, soulignant au passage que le terme P4 est toujours utilisé pour nommer la galerie photos malgré l’aspect stigmatisant pourtant déjà signalé !
Si le but culturel affiché est honorable et salué par l’ensemble des praticiens, le risque de déviance est pointé du doigt notamment par le chef de pôle du PUPEA avec des groupes photos « inclusifs » … ici le problème soulevé est d’intégrer un groupe d’enfants pris en soins (Glacis) avec des enfants « normaux » et scolarisés… OR les enfants bénéficiant de soins sont NORMAUX et scolarisés, refusant le « statut » de malades !
Crédits 2024 liés à l’investissement du quotidien (Mme Meunier)
Dans les suites des accords Ségur et d’une note DGOS (4 juillet 2024), des enveloppes financées par différentes collectivités (Etat, Europe) sont réparties par région (6 millions d’euros pour le Grand Est) afin de financer des équipements, installations techniques et rénovations légères. Les enveloppes régionales sont ensuite réparties proportionnellement à leur budget (pas très solidaire… les gros budgets ont les plus grosses aides).
Pour le CPN, et malgré une temporalité serrée, ont été financés des abris vélos avec recharge pour 100 000 € et les fenêtres et volets sur un étage de la pharmacie pour 120 000 € (total de 221 477 € en recul par rapport à 2023 et ses 245 599 €).
Pour la CGT, si ces « miettes » restent bonnes à prendre, permettant l’amélioration des conditions de travail (en tout cas sur la pharmacie), elles restent négligeables par rapport à notre budget (environ 130 millions €) et le CPN, à l’équilibre, aurait les moyens d’autofinancer de telles opérations. Dommage donc pour les petits établissements qui la gorge serrée, auraient pu envisager de plus grosses opérations avec des enveloppes « rattrapant » leur petit budget en profitant de notre enveloppe.
Nous saurons cependant remercier nos généreux mécènes publics pour leur aumône avec un peu de publicité via les réseaux sociaux…
Campagne d’évaluation professionnelle 2025 (M Yadjel)
Que dire… ??? Malgré la parole offerte par le président de CME, difficile de réagir à cette procédure présentée le lendemain en CSE pour AVIS.
Ici, à part l’évaluation des secrétaires médicales, peu d’engouement de la part de médecins peu impactés (d’où le point mis par la Direction uniquement pour information).
NDR : nous vous invitons à lire le compte-rendu CSE du 25 avril 2025 sur cette évaluation professionnelle (focus secrétaires et psychologues).
Questions diverses
Et finalement le seul point vraiment intéressant … !
On apprendra qu’une délégation CPN (non définie mais vraisemblablement composée des Drs Laruelle, Dugny, Mme Weber…) a répondu à l’invitation du mastodonte français du numérique de la santé, Dedalus (DX Care), pour un petit colloque à la gare de l’Est à Paris.
Il semblerait que notre établissement soit stratégiquement ciblé par l’insatiable appétit de cette charmante entreprise « philanthrope ». Beaucoup de réponses auraient été apportées (ouvertures multipages sur un même profil, prescription traitements à l’image de Pharma, intégration prescription mesures PSI, certificats, JLD…, aide au codage) et d’autres améliorations à venir (simplification interface, page d’accueil). Opération séduction apparemment concluante pour Dedalus dominant le marché du numérique en santé.
Privilégier cette société semble assumée par la Direction du CPN qui voit en Dedalus une entreprise florissante et sécurisante plus prompte à acheter ses petits concurrents qu’à être en proie à l’avenir au rachat (c’est beau la loi du marché !). De plus, le fait que Dedalus ait dû s’acquitter d’une amende record d’1.5 millions d’euros suite à leur condamnation par la CNIL (gendarme numérique) pour une fuite massive de données de santé (500 000 patients) due à un manquement de sécurité ne semble pas inquiéter outre mesure notre Direction … !
La santé mentale ou psychiatrie, spécialité longtemps boudée, mais soudainement investie par les multinationales ! Un marché qui ne sera plus désormais que très difficilement accessible aux petites entreprises comme par exemple Capcir (PME toulousaine, candidate à l’appel d’offres DPI du CPN) et sa solution Cortexte (pourtant disponible en V8 et à l’épreuve sur Sarreguemines depuis plus de vingt ans).