
Présents pour les médecins : Dre Loparelli, Dre Nouchi, Pr Kabuth, Dr Martin, Dre papuc, Dr Laruelle, Dre Bass, Dr Georget, Dre Saad Saint-Gilles, Dr Body lawson, Dre Dobre, Dre Lamourette, Pr Laprevote / pour les internes : Mesdames Borhoven et Montagne.
Pour la Direction : Mme Courot, Mme Leal, Mme Weber, Mme Roth, Mme Decker
Pour l’ARS : Dr Alluin / pour la CSIRMT : absente / pour le CSE : Jacquot Stéphan
Collaboration Infirmiers Pratique Avancée / Médecins (J. Hans, Dre L. Collet, Dre Giraud, J. Mancinelli)
Née d’une « volonté du conseil international des infirmiers d’augmenter les pratiques et afin de répondre au vieillissement de la population, associé à la multiplication des maladies chroniques, et à l’inégalité d’accès aux soins », le master est accessible aux sciences infirmières depuis maintenant quelques années.
Le CPN, pionnier et exemplaire dans la valorisation des métiers du soin, a donc permis à 8 infirmiers d’accéder à ce parcours universitaire, 7 mentions « psychiatrie et santé mentale » (CMP Lunéville et Luci, CMP Neuves-Maisons, Addictologie, CMPEA Maxéville et Neuves-Maisons, CMPEA Saint Nicolas de Port, CMP ado Nancy et plus récemment, CMP Jacquard) et une mention « somatique » (Unité de Soins Pour Tous).
Afin de valoriser leur activité, ont été créés : un collège IPA afin d’échanger sur leurs pratiques ou « revendications » et le GREPA (Groupe REcherche PAramédicale) qui légitime la dimension universitaire.
Un coût d’un peu plus de 100 000 euros pour cette formation en deux ans, co-financée par l’ARS pour environ 60 000 (un beau mécénat… d’argent public).
De l’aveu d’un éminent universitaire, le Pr Kabuth a déclaré : « chaque médecin devrait avoir 1 ou deux IPA… » car si bien-sûr il ne remplace pas un médecin, l’IPA lui permet néanmoins de le décharger d’une part (ingrate ?) de travail pas « forcément médicalisée ».
L’IPA est sous la responsabilité hiérarchique directe du cadre supérieur mais travail en collaboration fonctionnelle avec cadre de santé et médecin. Un temps recherche et formation est octroyé avec une vision « collective » contrairement au trop psycho-centré temps FIR… qui pour le professeur ne sert le bénéficiaire que de manière personnelle.
Certification HAS (A. Weber)
La date du « spectacle » est à confirmer, première ou deuxième semaine de février 2026. L’heure est à l’envoi des documents obligatoires (charte de gouvernance, projet de pôles, projets social et médico soignant de l’établissement…). 13 rôles sur 18 ont déjà été attribués (patients traceurs).
A 5 mois de la première, les répétitions semblent poussives voire tardives. Rappelons en effet, que par le passé, afin de préparer au mieux les équipes, l’ancien chargé de la qualité gestion des risques, M.Pham, présentait des points d’avancement et d’information tout au long de l’année précédant la certif’…
Pour la toute récente directrice chargée des affaires médicales, de la qualité et gestion des risques (cf nouvel organigramme de Direction), Mme Weber, la certification ne doit « pas être un one shot mais pérenniser la qualité des soins ».
Point trimestriel pilotage isolement (Dr Laruelle, A. Weber)
Là encore une obligation règlementaire, l’établissement doit se doter d’une « politique de recours et d’alternative à l’isolement / contention », nous seront donc présentés des bilans trimestriels sur l’avancée des travaux d’un groupe composé d’une cadre supérieure de santé (PGN), du cadre UPM, du cadre CMP Toul, du cadre PUPEA, d’une secrétaire U6SP, DIM, d’un psychiatre U2, de 2 psychiatres du PUPEA et de 4 paramédicaux : Ide U6SP, Philia, UHSA et unité A ou B. Le tout en s’inspirant des travaux existants sur le Vinatier.
Elections CME (A. Weber)
Pas de question autour du vote électronique avec probablement le même prestataire que les dernières élections. Les candidatures sont ouvertes depuis 15 jours et seront clôturées le 26 septembre. 1er tour : du 13 au 20 octobre 2025.
Formation sur l’accompagnement des personnes trans en 2026 (C. Rinaldi, Dre Bass)
Deux journées programmées, une pour la psychiatrie adulte et l’autre pour la pédopsychiatrie. Proposée et organisée par « le café des transidentités », cette journée de formation a pour but de sensibiliser les soignants dans l’accueil, la compréhension et l’accompagnement des personnes trans.
Proposition d’interventions de clowns en milieu hospitalier par le « collectif Soin-Soin » (C. Rinaldi, Dre Bass)
… Le DPSM a été approché par ce collectif (association à but non lucratif) afin de proposer ses services (facturés). Quid du financement ??
Mme Decker, directrice des soins par intérim, confirme qu’un contact avait déjà eu lieu mais sans résultat du fait du coût imputé au budget activité trop rapidement épuisé. De ce fait, les besoins d’activités remontant des usagers et professionnels ne semblent pas s’orienter vers ce type d’intervention.
Libre à chaque unité (pédopsychiatrie) de se positionner : AVIS unanime en ce sens
Proposition de mise en place de wifi pour les patients (C. Meunier)
Un premier point avait eu lieu en CME en 2024, informant d’une période d’essai sur l’unité A. Une centaine de comptes possibles prenant fin en mars 2026 ont donc été financés à perte.
L’essai sur l’unité A n’était pourtant pas réellement concluant du fait d’un manque de couverture malgré un besoin évident pour des usagers de plus en plus connectés.
Pas grave ! On vote quand même …
Vote : validation à l’unanimité.
NDR : après vérification par Mme Meunier, nous apprendrons le lendemain que le test sur l’unité A aurait finalement donné satisfaction à l’équipe paramédicale et aux patients. Effectivement, la couverture semble plutôt bonne dans les chambres mais plus limitées dans les communs …
Bilan du projet médico soignant (C. Leal, Dr Body Lawson)
Un point sera fait de manière trimestrielle. Ici, aucune avancée.
Bilan du projet de gouvernance (C. Roth, Dr Body Lawson)
Idem
Présentation du schéma directeur développement durable (G. Lemaitre)
Renommé la veille en « plan de transition écologique » lors du COPIL.
Depuis 2024, les normes pour les émissions de CO², ou éqCO² sont étendues aux émissions totales (émissions indirectes : extraction matières premières, transformation, transport, …)
Un total estimé à 12 666 tonnes équivalent CO² pour le CPN, réparti pour 20% dans les achats, 30% pour les bâtiments, 39% pour la mobilité soit 90% des émissions sur ces trois postes.
Objectif 2026 affiché : – 8% et pour 2030 : – 20%.
Objectif moins ambitieux qu’au niveau national car « on s’aperçoit depuis quelques années que les objectifs depuis la COP 21 ne sont pas atteignables ».
Au même titre que « nous sommes bien loin des objectifs de la loi EGALIM ».
Règlement intérieur et fonctionnement de la recherche au CPN (A. Weber)
Présentation du règlement, seule pièce jointe à l’ordre du jour.
En question diverse, la CGT relaie la crainte des collègues en pédopsychiatrie sur un risque d’arrêt de prise en charge en CMP ou de suivi orthophoniste libéral en cas de double prise en charge. Les orthophonistes libéraux « menacent » de rompre le suivi d’enfants pris en charge en CMP du fait d’un refus de prise en charge par la CPAM en cas d’absence de convention.
La communauté médicale (Pédopsy) soutient la position de la Direction, à savoir le refus de conventionner car la pression mise par la « fédération » des orthophonistes, (pour ne pas dire syndicat…) ferait de l’excès de zèle.
Il faudra donc attendre le positionnement de la CNAM en octobre.
Pour finir, Mme A. Weber fraichement nommée directrice aux affaires médicales (DAM) demande à rencontrer les représentants des internes pour revoir les conditions de rémunération (changement de règlementation).
En conclusion pour la CGT, beaucoup de points répétitifs en cette instance de rentrée mais aucun projet innovant… les seuls points présentés semblent venir satisfaire les obligations réglementaires auxquelles il faudra répondre pour la certification début 2026. Rien qui ne retienne donc l’intérêt du personnel soignant et encore moins la qualité de l’offre de soins.

