Conseil de surveillance du 16 octobre 2025

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Quorum atteint / présence de Mme LUPO, présidente du CS par téléphone.

Présents pour la CGT : Jacques BRIMONT (CGT)

Points soumis à avis :

Politique qualité et gestion des risques :

Présentée par Mme Weber : beaucoup de bonnes intentions et de projets intéressants qui doivent en partie répondre à une obligation institutionnelle (certification, ARS, …)

Il est rappelé par la CGT qu’en réalité les choses ne se passent pas aussi bien que cela sur le terrain au regard des situations antérieures toujours sans réponse de la part de l’institution.

En effet :

  • Sur le pôle addictologie qui subit de plein fouet la politique de la terre brûlée de la part de son ancien chef de service aujourd’hui tranquillement installé en Suisse. Ce service reste en situation de grande souffrance.
  • Sur l’UHSA : récurrence de problématiques organisationnelles et de perte de sens aux soins qui fait souffrir les équipes. Aucune perspective de changement pour le moment.
  • Sur Antigone (St Nicolas de Port) : peut-être le service malheureusement le plus emblématique de l’incapacité de la Direction à pouvoir résoudre réellement une crise qui dure depuis plus de trois ans. Au final, ce qui est ressenti est la volonté de laisser pourrir tranquillement la situation, en laissant miroiter par moment quelques espoirs d’amélioration vite refroidis.

Pour la CGT, si la politique qualité gestion des risques se résume à cela, alors on peut en conclure que la volonté affichée par la Direction depuis 2 ans dans ce domaine se heurte à une réalité bien plus féroce.

Vote contre de la CGT

Règlement intérieur :

Présentation d’un dispositif inutile compte tenu qu’un hôpital public est soumis à la loi et uniquement à la loi.

Vote contre de la CGT

Points soumis à délibération :

Projet d’établissement : plan de transition écologique présenté par M.Lemaitre

Volonté de réduire l’empreinte carbone du CPN.

Après avoir anéanti des espaces vierges et abandonné des bâtiments réhabilitables (construction du NBH sur un marécage et fermeture des Hardeval, … )  il y a de cela une dizaine d’années, la CGT constate que le CPN semble vouloir changer de braquet.

Concernant le tri des déchets avec notamment une importante hausse de la quantité de DASRI, la CGT tient à rappeler que les choix de recourir à des dispositifs de soins jetables il y a une vingtaine d’années avait été dénoncé. Il semble encore une fois que nous avions raison : pour plaire aux labos pharmaceutiques toujours prompts à siphonner l’argent de la Sécurité Sociale et en réaliser des supers profits, le CPN à l’époque s’était montré bien complaisant à leur égard, en fermant le service stérilisation, en passant à la robotisation de la dispensation des médicaments, etc … Le résultat : l’industrie du médicament et des dispositifs médicaux, dont la rentabilité est plus qu’excessive est la responsable de la surproduction de déchets.

Vote de la CGT : Abstention 

Projet d’établissement : projet culture

Présenté par Mme Courot.

Le CPN montre depuis deux ans la volonté de se servir de la culture pour déstigmatiser l’hôpital psychiatrique et rendre plus inclusif la maladie mentale grâce à ce biais.

Pour la CGT, la culture est vaste et d’une richesse inépuisable. Elle ne se cantonne pas à la chapelle du CPN, à l’opéra, au théâtre, à des expos photos, elle comprend aussi d’autres domaines possiblement moins consensuels … Malgré ce constat, la CGT votera POUR, preuve de sa capacité à présenter une certaine forme de bienveillance quand cela lui semble adapté.

Points soumis à information :

Suivi de l’EPRD 2025 présenté par Mme Meunier :

De cette présentation de l’état de nos finances, un point particulier est relevé par la CGT. Que ce soit en hôpital de jour, en CMP, en consultations externes, bref en extra hospitalier, il est relevé une baisse de l’activité. Etonnant au vu de la politique institutionnelle imposée depuis 20 ans avec la fameuse rhétorique : « hôpital sans lit ».  De ce constat, la CGT en tire deux choses :

  • D’abord, une inquiétude car les budgets sont alloués en fonction de l’activité depuis qu’un hôpital se doit d’être rentable (ce qui est responsable de sa destruction progressive d’ailleurs),
  • Une note d’espoir cependant et un questionnement : si l’activité baisse, est-ce le fait d’une véritable amélioration de la santé mentale sur le territoire ?

A cette question, Madame Roth, Directrice générale, interpelle le président de la CME, qui surpris de cette interrogation légitime répondra à mi-mot qu’il n’en sait strictement rien … Plutôt étonnant qu’un médecin n’ait pas d’explication ni d’analyse à proposer aux administrés de ce conseil de surveillance … !

Bilan du projet de gouvernance, rapport social unique, et décision de composition du directoire :

A l’image du dynamisme qui caractérise l’assemblée de ce conseil de surveillance, la CGT n’en fera aucun commentaire !