A l'occasion du déplacement sur NANCY et Lunéville de Monsieur BRAUN, Ministre de la Santé et des Solidarités, la CGT avait demandé à être reçue.

Le secrétaire départemental et coordinateur régional, Emmanuel FLACHAT, accompagné de Cédric ROUX, secrétaire du CPN ont été reçus le 18 novembre 2022 par la conseillère ministérielle, Floriane RIVIERE.

En pièce jointe, le courrier spécifique à la psychiatrie remis à l'attention du Ministre :

Depuis 2017, la CGT pousse pour qu'une formation/action sur la prévention des risques psychosociaux (RPS) se fasse sur notre établissement, tout en étant aidés gratuitement par des experts en la matière : l'INRS et la CARSAT.
Ce projet aurait pu aboutir entre autres à une cellule d'alerte permettant à chaque agent de dénoncer du harcèlement moral, sexuel, des discriminations de tous genres, ...
Alors que nous étions sur le point d'aboutir à un accord signé entre la Direction, les Organisations Syndicales et la CME, cet espoir vient brutalement de s'effondrer.
La faute à une Direction totalement hors des réalités de terrain et niant les souffrances de ses agents.

Le 24 janvier 2022, votre syndicat CGT a rencontré les experts visiteurs de la HAS.
Les échanges ont été francs mais fermes quant à la situation de délabrement de la psychiatrie publique que le CPN vit comme d'autres.
Néanmoins, la CGT du CPN a réaffirmé que si on voulait de la qualité des soins, il fallait impérativement plus de moyens pour remettre du sens et de l'humain dans nos prises en charge !

Habituellement très prolixe en termes de communication (page Facebook, Fil Info, ...), la Direction du CPN se montre curieusement bien silencieuse sur le dernier rapport de la Cour des Comptes !
Et il y a de quoi ?
 
Le rapport a été présenté au Conseil de Surveillance du 14 octobre 2021 et est maintenant consultable par tout citoyen sur le site internet :
www.ccomptes.fr/fr/crc-grand-est en tapant CPN dans le moteur de recherche.
 
Dans un document de 98 pages, les magistrats de la Cour des Comptes dressent un tableau sans concession de la gestion pratiquée dans notre hôpital.
Edifiant d’autant que cela rejoint de nombreuses remarques et revendications portées par la CGT au fil des ans contre lesquelles la Direction aura toujours été très offensive pour tenter de nous faire taire !
S’agissant d’argent public et de la gestion de NOTRE hôpital, la CGT a donc décidé de communiquer certains extraits à votre attention.

Une trentaine de syndiqués CGT, réunis en Assemblée Générale mardi 14 septembre 2021, a rédigé une motion et envahi la Direction afin de déposer nos revendications.

Contre la suspension des collègues non-vaccinés ! 
Pour des embauches !
Pour remettre du sens dans nos pratiques et stopper la maltraitance institutionnelle et la casse du service public de psychiatrie !

Ci-dessous la motion :

Ce jeudi 5 août 2021, le conseil constitutionnel a donné son avis sur la loi relative à « la gestion de la crise sanitaire » qui prévoit notamment l’extension du passe sanitaire et sa mise en application dès ce lundi 9 août 2021.
 
Ce pass concerne les usagers, leurs familles, les partenaires, les salariés de tous les établissements sanitaires.
Aucune différenciation n’a été faite pour la psychiatrie.
 
Pour la CGT du CPN, ce pass est une restriction intolérable et liberticide pour l’accès aux soins.

Laxou, le 30 juillet 2021

Madame la Présidente, Docteurs,
 
Par mail du jeudi 29 juillet, la Directrice du CPN nous a fait parvenir un tableau Excel exposant les mesures de restrictions d’accès aux soins et à l’exercice professionnel qui seront mises en place au CPN progressivement à compter de la promulgation de la loi attendue le 9 août prochain.
La CGT, depuis les annonces du Président de la République, a communiqué sa position : convaincre sans contraindre !
Or, dans l’état actuel de la proposition de loi adoptée par la Commission Mixte Paritaire du Parlement le 25 juillet 2021, nous dénonçons les dangers et les dérives de la mise en œuvre du pass sanitaire au sein de l’hôpital public !

Depuis des années, la CGT lutte sans relâche pour dénoncer la faiblesse des budgets, le manque d’effectifs, les salaires trop faibles, la dégradation des conditions de travail, les fermetures de lits et de structures, ...
Cette stratégie de casse de l’Hôpital Public était jusqu’alors accompagnée docilement par nos chefs d’établissement ! La crise sanitaire a mis en lumière la justesse de tout ce que nous combattions et obligé le gouvernement à mettre en place son Ségur de la Santé apportant des réponses trop cosmétiques, partielles et discriminatoires pour certaines catégories professionnelles.

Laxou, le 23 avril 2021

Madame la Directrice,
 
Nous revenons fermement vers vous à propos de la violation par le CPN de l’obligation prévue au décret n°2020-256 du 13 mars 2020.
Ce dernier stipule en effet que l’établissement aurait dû mettre en œuvre au 1^er mai 2020, un dispositif permettant la déclaration et le traitement des déclarations de victimes de violences sexistes, de harcèlement moral ou sexuel mais également de discrimination.